Limonade COT
— La Réunion —
— La Réunion —
Nout’ Zistoir
Nout' Zistoir
août 1949
1949
M. Joseph CHAN-OU-TEUNG installe une petite fabrique artisanale dans la cour de son épicerie dans le centre-ville de Saint Louis. S’il avait choisi de créer de la méthamphétamine, il aurait eu une série américaine narrant son histoire. Mais M. COT choisit plutôt de produire de la limonade, ce qui est quand même beaucoup plus légal. Avec deux de ses fils, il aménage donc une salle d’à-peine 5x6m, qui finira par devenir, littéralement, une véritable usine à gaz.
Mais au début, il n’y aura dans cette pièce qu’un seul petit appareil en un bloc unique contenant le mélangeur eau/CO2 et la remplisseuse de bouteilles. Tout en sachant qu’à l’époque il ne dispose pas encore d’électricité pour la force motrice, il apprend à remettre les choses à deux mains : lavage des bouteilles, dosage des arômes, remplissage en eau gazéifiée, et bouchage.
Quant à la vente, elle s’effectue en camions, au porte-à-porte, de maison en maison, et par douzaines (ce qui signifie non pas douze mais vingt-quatre bouteilles)(logique pour les anciens de la ville du Port).
août 1960
1960-61
Plus de 10 ans après le lancement, COT commence à avoir de la bouteille, mais en a un peu marre de les laver à la main. Arrive alors la première laveuse de bouteille semi-automatique.
août 1963
1963-64
Quand certains perdent l’occasion de se taire, COT saute sur celle de se tirer. Reprise en occasion d’une petite soutireuse semi-automatique permettant d’atteindre une cadence de 1500 bouteilles par heure.
août 1970
1970
COT procède à l’installation de toute une ligne complète automatisée : laveuse, soutireuse, saturateur, étiqueteuse, chaudière à vapeur. Un nouvel équipement qui lui permet de mettre les gaz, en bouteille, encore plus vite : il atteint alors une cadence de 6000 bouteilles de 33cl par heure.
août 1974
1974
Certains utilisent des bouteilles pour plonger, celles de COT ne font que monter ! Une activité grandissante qui amène le transfert de l’unité de production, COT devient le nouveau prince de la zone de Bel-Air à Saint-Louis. Lieu qui reste encore aujourd’hui l’adresse du siège social de la société.
Alors que certains ont du mal à supporter la pression, COT fait le contraire et profite de cette nouvelle usine pour proposer une première mondiale, car c’est là-bas qu’est fabriquée la 1ère bouteille de limonade en PVC, pouvant résister à la pression du gaz carbonique.
août 1985
1985
Adoption de la bouteille PET pour ces qualités de transparence et de légèreté. La phrase précédente change totalement de sens si vous enlevez « la bouteille ». Ne le faites pas.
août 1993
1993
Au lieu d’écouter du métal en boîte, COT préfère les boîtes en métal. Ce qui amène l’installation d’une ligne de conditionnement en boîtes aluminium, la seule de La Réunion à l’heure actuelle.
août 2004
2004
COT lance la 1ère limonade 100% sans sucre 100% locale : le COT LIGHT. La rumeur dit qu’il la lance 100% sans élan.
août 2006
2006
C’est le lancement de la 1ère limonade 100% pulpe locale, le COT PULP Letchi. A ne pas confondre avec la 1ère limonade 100% poulpe local, le COT Zourit. Si ça peut vous aider, le COT Zourit c’est celui qui n’existe pas. Le COT Letchi sera cependant suivi par d’autres spécimens rares « de saison », le COT Goyavier en 2009, et le COT Exotic en 2010. L’année suivante, c’est l’apparition du COT COLA Pulp Tamarin, dont vous ne devinerez jamais à quel fruit son cola est associé (indice : c’est du tamarin). Enfin, le dernier né de la gamme apparaît en 2015 sous le nom de COT Curcuma Citron, parce que M. COT aime bien la lettre C mais que le COT Canard Concombre Cannelloni n’a pas eu grand succès auprès de notre testeur.